Mensonges colportés à l'envi
depuis plus de deux siècles
Embastillé ! Synonyme, pour qui apprend naïvement l'histoire de la Révolution dite française dans Louis Blanc ou Jules Michelet, d'une implacable sentence administrée jusqu'à l'excès par un Ancien Régime dont la prétendue tyrannie couvre depuis deux cents ans les manuels scolaires, ce mot continue, au XXIe siècle, de véhiculer, en dépit de minutieux travaux menés dès le XIXe, l'idée de conditions de vie particulièrement abjectes pour les « hôtes » malgré eux d'une forteresse devenue prison et symbolisant à elle seule la notion erronée et galvaudée d'arbitraire royal...
 
Car s' « il a fallu plus de temps pour démolir la légende de la prise de la Bastille que pour prendre la Bastille elle-même », comme l'écrit Biré qui, en 1893, se pique de rétablir une vérité que fables et mensonges révolutionnaires attachés au 14 juillet 1789 ont dévoyée, le travestissement de la réalité va bien au-delà. Non contents de présenter cette opération comme une conquête de haute lutte, les faussaires de l'Histoire et autres chantres d'un bouleversement qui ne fut ni initié ni voulu par le peuple, poussèrent plus loin la vilenie : évoquant la Bastille, Louis Blanc met par exemple sous les yeux de ses lecteurs « des cages de fer, rappelant le Plessis-les-Tours et les tortures du cardinal de La Ballue !... des cachots souterrains, affreux repaires de crapauds, de lézards, de rats monstrueux, d'araignées,... dont tout l'ameublement consiste en une énorme pierre, recouverte d'un peu de paille ; où le prisonnier respire un air empesté !... »
 
Prison devenue forteresse,
quotidien des prisonniers,
épisode révolutionnaire
Or le quotidien des embastillés, présenté au mieux comme austère, au pire comme effroyable, fut au contraire placé sous le signe de toutes les prévenances, et le lieu n'accueillit pas un flot ininterrompu de pensionnaires. Ainsi, quid de la bibliothèque fondée vers le commencement du XVIIe siècle par l'un d'eux au sein même de la prison et à l'usage de ses compagnons de captivité ? Quid du témoignage de Marguerite de Launay, impliquée dans le complot de 1718 visant à élever le roi d'Espagne au trône de France, et qui, emprisonnée, racontera plus tard que son séjour fut le meilleur temps de sa vie ? Quid des valets de chambre mis par l'État à la disposition des prisonniers ? Quid du soin pris à ne point séparer les membres d'une même famille, afin de leur éviter une délétère solitude ? Quid des animaux de tout genre tels chats et oiseaux, que les détenus pouvaient amener dans leurs chambres et nourrir à loisir ? Quid de la richesse des repas dont témoigne un Dumouriez affirmant qu' « il y avait toujours cinq plats pour le dîner, trois pour le souper, sans le dessert, ce qui, servi en ambigu, paraissait magnifique » ?
 
Sait-on seulement que les archives de la Bastille fournissent par ailleurs nombre de récits de prisonniers se louant des magistrats qui, au cours de visites fréquentes, adressaient aux ministres de Paris des rapports motivés ? Sait-on également que lorsqu'une détention était reconnue injuste, la victime en était indemnisée ? Sait-on encore que sous Louis XIV il n'y entrait pas plus de 30 prisonniers en moyenne par année ? Sait-on enfin que la démolition de cette prison, dont les Révolutionnaires s'enorgueillirent, avait été décidé, comme l'attestent des estampes du temps, par le pouvoir royal avant même ces événements, et aurait été accompli administrativement si la Révolution n'eût éclaté ?
 
Exhumant les résultats d'investigations que l'émérite historien Frantz Funck-Brentano, nommé en 1885 conservateur à la Bibliothèque de l'Arsenal et élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1928, publia pour la première fois en 1898, cet ouvrage vous convie à visiter les coulisses d'une prison cristallisant nombre de légendes destinées à conforter la méconnaissance d'un peuple de sa véritable Histoire.
 
 
 
 
En 90 pages illustrées
Les origines de cette prison-forteresse,
le quotidien de ses « pensionnaires »
 
En 5 chapitres
Passez de la légende à la réalité : mensonges
archives, histoire, vérité sur le 14 juillet 1789
 
Toute la lumière sur...
une prison que ses contemporains
appelaient l'hôtel des gens de lettres !
 
 
Format 12,7 x 20,3 cm. 90 pages
PRIX : 11,95 €
 
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